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La loi de Murphy ♦ Anders

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MessageSujet: La loi de Murphy ♦ Anders  La loi de Murphy ♦ Anders EmptyJeu 9 Juin - 10:36

La loi de Murphy

Anders et Lorcan


Des heures.

Ça faisait des heures que Lorcan était empêtré dans de vaines recherches.

Ses yeux papillonnaient et les élans de son cœur le tiraillaient douloureusement. Il n'était pas un détective, et sans doute que s'il en avait été un, Lorcan aurait été particulièrement mauvais. Il ne savait pas ce qu'il cherchait, ni combien de lièvres il courait en même temps. Trop. Trop de pistes vaines. Il soupira et se prit la tête entre ses mains.

Qui était réellement Cole Hawkins ?

Un ancien militaire, né au Texas à Talahassee s'il en croyait la carte d'identité qu'il lui avait subtilisé, ainsi que la décharge honorable qu'il avait visualisée rapidement dans sa chambre de motel. Un homme mystérieux, qui taisait son passé, et oh comme Lorcan maudissait ce passé, cette part insaisissable qui, il le savait, s'abattrait tôt ou tard sur leur fragile idylle.

Car il ne pouvait ignorer les faits. Tous les faits.

La ressemblance de Cole et de James. Ce sosie présent, ici, à Lewiston, et qui se sentait inexorablement attiré par Lorcan. Aimanté, comme si un lien invisible les reliait l'un à l'autre.

Le destin. C'était une belle hypothèse. Celle que le jeune homme avait le plus envie de croire. Celle qui avait un goût de conte de fée qui se termine par ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...

C'était les enfants le problème. Son attache à la réalité, l'ancre qui retenait Lorcan lorsque, dans un élan d'égoïsme, il manquait de fuir cette bibliothèque, de se réfugier dans les bras de Cole quitte à s'en brûler les ailes, le laisser lui arracher ses ailes et le garder à lui à tout jamais. Si seulement.

Si seulement –

Il ne pouvait pas. Parce qu'il était un père, et qu'en tant que tel, vivre dans le rêve était un luxe qui ne lui était pas permis. Alors il baissa les yeux sur les documents qu'il avait rassemblé, et là au coin de l'acte de naissance de son époux, Lorcan retrouva l'envie de pleurer.

Putain.

Putain, James...

Il refoula ses larmes et se leva de sa table pour se mettre en quête de ce dont il avait besoin : le registre des naissance de 1987. James n'avait pas de jumeau, car il l'aurait dit à Lorcan. James ne lui mentait jamais, pas pour les choses importantes. Mais, et s'il n'avait jamais été mis au courant ? Et si Cole Hawkins avait appris sa filiation avec les Kingsley ? Un homme à l'identité fausse, auquel on aurait menti toute sa vie, et qui venait ici à Lewiston, chercher qui il était. C'était une théorie. Une parmi les cinquante autres qui lui fourmillaient dans la tête. C'était tiré par les cheveux, mais au point il en était était, Lorcan se contentait du probable.

Il se stoppa dans les couloirs de bois et de papiers, inspectant les reliures classées par années. Plus on remontait dans le passé, plus les registres remontaient en hauteur dans les étagères. Coup de trafalgar du karma qui le haïssait ces temps ci, ou manque de bol, 1987 était haut. Vachement haut. Plus haut que son mètre quatre-vingt. Et plus encore plus haut que ce qu'il pouvait grappiller sur la pointes des pieds et les bras levés.

Lorcan se demanda pourquoi on construisait des étagères pour géants quand clairement, personne ne mesurait deux mètres cinquante de haut. A part le géant vert. Et sa montagne de frustration personnelle, plus haute que l'Everest. Car oui, à cet instant, le gentil infirmier envisageait sérieusement la possibilité de poignarder quelqu'un à coup de stylo à bille pour se passer les nerfs.

A la place, il avisa la bibliothèque bourrée de bouquins, et avec toute la force de sa détermination furieuse, grimpa d'un pied sur la première étagère. Puis la seconde. La troisième. Tarzan aurait été fier de lui. Le registre de 1987 était à portée de main ! Tel un ouistiti sous adrénaline, Lorcan tendit le bras pour attraper son précieux. Il y était presque, il – « Eeeep ! »

L'étagère tombait ! De tout son poids et avec celui de Lorcan que la gravitait emportait en arrière, la bibliothèque percuta l'autre bibliothèque, juste en face, dans un boucan de tous les diables. Lorcan se sentit choir de son perchoir improvisé, tomba sur le dos dans un « Ouff ! » qui lui coupa la respiration, et rampa à toute blinde, hors du massacre, avant qu'une pluie de registres s'abatte violemment sur sa tronche.

Groggy, sous le choc, et assis sur ses fesses, son précieux registre de 1987 serré contre son buste, Lorcan assista impuissant au vacillement de la DEUXIEME bibliothèque. Ce qui n'était qu'un vague penchage sur le côté façon Tour de Pise, se mua comme au ralenti en un gigantesque effet domino. C'était toute la section archives qui ployait sous l'effet de sa seule connerie. C'était le feu d'artifice du Jour de l'Indépendance, c'était toutes les détonations d'un régiment d'artillerie qui explosaient en même temps dans un vrombissement à faire pleurer un larsen. C'était un massacre sans nom, et Lorcan eut juste le temps d'apercevoir un homme – en espérant qu'il fut le seul dans ce coin peu fréquenté de la bibliothèque – au milieu de la tourmente, et de crier dans un élan de panique.

« ATTENTION ! »
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Anders Weiss
Anders Weiss
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MessageSujet: Re: La loi de Murphy ♦ Anders  La loi de Murphy ♦ Anders EmptyJeu 9 Juin - 10:36
La loi de Murphy
Anders & Lorcan
date ► 12 juin
La liste.
Anders avait commencé à faire la liste avec Grace et il avait continué à la remplir tout seul après. Sa meilleure amie l'avait encouragé à faire au moins un des points et il venait de faire la chose dont il ne pensait absolument en être capable. En plein milieu de la journée, Anders Weiss était dans la bibliothèque de la ville. Grace avait raison, il ne fallait pas se forcer à faire ce qu'il fallait faire pour la liste. Cela venait tout seul et l'envie d'entrer dans cette bibliothèque était venue comme ça. L'écrivain n'avait pas résisté à l'appel aux livres, même s'il allait plus souvent au fingertips avant la disparition de Samuel. La bibliothèque était réputée pour posséder les archives ouvertes au public et ce serait tourner le dos à cette opportunité de consulter quelques registres. Anders appréhendait sa venue et finalement s'était décidé d'entrer, parce qu'à cette heure, il y avait peu de monde. L'écrivain se fit discret quand il entra et prit soin de ne pas se retrouver près de quelqu'un. Cela tombait bien, il n'y avait pas grand monde dans la section des archives qui pourtant était une mine d'or pour les recherches. C'était un peu décourageant, cela voulait dire que les personnes ne prenaient pas la peine de chercher.

Cependant, l'écrivain n'était pas sûr de ce qu'il faisait, mais il se disait qu'il pouvait barrer une ligne de la liste. Une chose était faite : entrer dans une bibliothèque. Au départ, il était sorti pour les courses rapides et il était passé devant. Avec les retrouvailles avec Jared, Anders avait eu une petite idée pour son livre et pour avoir une base, il avait besoin de connaître quelque chose sur la famille Gallagher. Il passa devant l'étagère et regarda les années, il se gratta le menton en cherchant 1970. Il remarqua que moins c'était récent, les reliures étaient rangés plus haut. Anders lâcha un soupir, il alla au milieu, entre les deux étagères sans se douter ce qui se passait à côté. Il entendit quelqu'un lâcher une exclamation alors que l'écrivain prenait le registre et le feuilletait espérant trouver ce qu'il cherchait. Il entendit un choc lourd, cela le déconcentra et releva son regard, interrogateur et passablement agacé qu'un malin trouble la tranquillité dans la bibliothèque. Ce regard ne dura pas longtemps quand il entendit quelqu'un hurle un attention et que l'étagère devant lui bouge.

- ... Oh Sch...

Pas le temps de lâcher un juron en entier, il ne devait pas rester là. Anders referma vite le registre et essaya en courant d'être hors de portée de cette étagère, mais il y avait les bouquins qui tombaient sur lui et il s'en prit un sur la tête. Il lâcha un premier râle de douleur. Déséquilibré par le coup, il fit un pas vers l'étagère qui le frappa à nouveau sur la tête. Il lâcha un autre juron de douleur et il tomba alors qu'il était presque hors de portée. Il se retrouva étalé par terre, il sentait les bouquins tomber sur les jambes. Quelques secondes étaient passées après cette chute et il osa enfin penser, ressentir quelque chose... Il ressentit des sensations très désagréables qu'il aurait aimé ne pas retrouver : la douleur au dos et l'impression que son crâne allait exploser. Anders remarqua que seulement ses jambes étaient coincées dans les livres et l'étagère. Il était à moitié sorti de là. Le meuble n'était pas complètement au sol, il était soutenu par l'autre étagère qui était aussi tombée. En réalité, il y en avait beaucoup qui étaient tombées... Au moins, il n'était pas coincé par ces meubles, juste par les registres qu'il n'aimerait pas abîmer davantage. L'écrivain prit sur lui et se tira pour se sortir de là grimaçant de douleur pour son dos. Il s'allongea au sol et lâcha un gros soupir. Il ferma un moment les yeux pour essayer de se concentrer à autre chose que la douleur et il entendit les pas qu'il ouvrit pour observer la personne qui était au dessus de lui.

- ... Vais bien... dit-il sèchement quelques secondes après avoir analysé la personne.

Il se redressa doucement en grimaçant de douleur et resta dans la position assisse. Oui, il allait bien, il prétendait toujours aller bien pour éviter toute interaction avec une personne et ce n'était pas gagné. Il allait avoir de l'attention, vouloir de lui faire un rapport d'incident pour expliquer ce qui s'était passé de son côté alors qu'il n'avait rien vu venir. Il était juste venu pour consulter les archives ... La loi de Murphy, il ne fallait pas chercher plus loin...

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